•Télécharger en tant que PPTX, PDF•
0 j'aime•1 vue
T
theachanrith2099
ICTÈRE.pptx
Signaler
Partager
Signaler
Partager
1 sur 54
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
32
33
34
35
36
37
38
39
40
41
42
43
44
45
46
47
48
49
50
51
52
53
54
Contenu connexe
ICTÈRE.pptx...............................
- 1. 1ICTÈREDr KY VUTHAUnité d’Hépato-gastro-entérologieHôpital Calemette
- 2. 2Définition• Coloration jaune des téguments et desmuqueuses en rapport avec uneaugmentation du taux debilirubinémie > 20mmol/l (10 mg/dl)
- 3. 3Diagnostic d’Ictère• Diagnostic facile:– Ictère franc, conjonctival: BT 20 - 40 mmol/l– Ictère franc cutanéo-muqueux généralisé:BT > 40 mmol/l• Diagnostic difficile:– Ictère discret– Ictère associé à une pâleur intense– Certaines ethnies: noirs et asiatiques• Dc (+) est clinique, confirmé par la biologie
- 4. 4Physiologie
- 5. 5Premières étapes du métabolisme du bilirubine
- 6. 6Étapes hépatocytaires du métabolisme du bilirubine
- 7. 7Génération du flux biliaire par la sélection active desacides biliaires au pôle canaliculaire de l’hépatocyte
- 8. Cycle Entéro-Hépatique
- 9. 9Diagnostic Différentiel• Coloration jaune de tégument d’origine– Médicamenteux– Agents cosmétique contenant carotène ou alimentaire(carotte, mange, tomates, organe du sang)– Médicament traditionnel au Cambodge (LMEAT ouPUNLEY)
- 10. Etiologie• Ictère à bilirubine non conjuguée (BNC)– Hémolyse– Non hémolytique• Ictère à bilirubine conjuguée (BC)– Cholestase– Non cholestastique
- 11. 11Hémolyse ?
- 12. Ictère à bilirubine non conjuguée• Hémolyse => anémie + réticulocytes (sans spoliation évidence)– Lacticodéshydrogénase (LDH) : enzyme présence en grande quantitédans le GB.– Haptoglobine : protéine lie au Hb, relâchée dans le plasma lors del’hémolyse.• Hapto. < 25 mg/L (Sen : 83%, spé : 95%)* Hapto. Augment en présence d’inflammation (comme la ferritine) et diminuedans une maladie hépatique grave– BNC : lorsque l’hémolyse est grave ou chronique
- 13. 13• Hyperhémolyse– Infectieuse– Transfusion– Corpusculaire:• Hémoglobinopathie: drépanocytose, -thalasémie, sphérocytose congénitale• Anomalie Mb: Minkowski-Chauffard, HPN• Enzymopathies: déficit G6PD, PK– Extra-corpuculaires:• Immunologiques: allo-Ac, auto-Ac, immunol, médicamenteuses.• Non immunologique: toxique(venin, industriels), infectieuse (paludisme, perfringens ),physique (chaleur, radiation), mécanique (prothèse valvulaire, microangiopathie)• Non hémolytique– Noveau né: Ictère néonatale, Sd de Crigler-Najjar– Autre âges: dyérythropoïèse, Sd de GilbertIctère à bilirubine non conjuguée
- 14. 14Cholestase ?
- 15. Ictère à la bilirubine conjuguée• Cholestase: diminution de la sécrétion d’acidebiliaire (et non par la stagnation de la bile).– Diminution de la sécrétion canaliculaire des acidesbiliaires.– Anomalie du transport canaliculaire des acidebiliaires.• Cholestase = PAL + GGT
- 16. 16• Obstruction des voies biliaires– Obstruction de la voie biliaire principale• Lithiase de la VB principale: Dl + fièvre + ictère• Cancer de la tête du pancréas: Ictère ± Dl épigastrique en barre ± AEGimportante.• Cancer primitif de la VBP: Ictère sans fièvre ni Dl.• Sténose post opératoire• Pancréatite chronique calcifiante• Adénopathie (tumeur et inflammatoire)Ictère à bilirubine conjuguée
- 17. 17• Obstruction des voies biliaires– Obstruction des petites canaux:• Cirrhose biliaire primitive: ac antimitochodrie de type M2• Cholangite immuno-allergique: médicamenteuses (acide clavulanique-amoxicilline,sulfamides, macrolides et allopurunol)– Clinique: fièvre + Dl HCD + hypereosinophilie– Dg: chronologie + biopsie hépatique• Cholangite sclérosante primitive:– Imagerie: Alternance de sténose et de dilatation.– Associée à une colite inflammatoire (crohn ou rectocolite hémorragique)• Tumeur du foie métastatique: cholestase aictérique• Parasite (ascaris, Kyste hydatique du foie, particulièrement lorsqu’il se rompe auniveau des voies biliaires)Ictère à bilirubine conjuguée
- 18. 18• Sans obstcale sur les canaux– Atteinte acquise: inhibition de l’acide biliaire par les cytokines pro-inflammatoires(IL2, IL1, IL6)• Hépatite aiguë: virales, OH, autoimmune, médicamenteuses.• Infection bactérienne: Leptospirose, fièvre typhoïde, pyélonéphrite, pneumonie bactérienne.– Atteinte génétique: extrêmement rare• Cholestase intrahépatique familiale progressive• Cholestase récurrente bénigne• Cholestase gravidique– Atteintes du transport canaliculaire sans obstacle• Deux affections génétiques rarissimes et bénignes:– Sd de Rotor et maladie de Dubin-Johnson.Ictère à bilirubine conjuguée
- 19. Les étapes du diagnostic• La clinique => orientation Dg• La biologie => confirmation Dg d’ictère• L’échographie est la clé du Dg– Scanner abdo. avec injection: sensibilité et spécificité > écho. Pour le Dg desaffections pancréatiques et biliaires– IRM abdominale et bilio-pancréatique: examen de référence.– Echoendoscopie: examen de référence.– CPRE: traitement.– Cholangiographie per cutanée tranhépatique: en cas d’échec de CPRE.• Risque d’hémopéritoine, biliopéritoine et d’angiocholite.
- 20. 20
- 21. approche étiologiquebilirubine NC exclusiveou prédominante bilirubine conjuguéeICTERERéticulocytesdéficit de conjugaisonIctère du nx néGilbertCriggler NajarNHEMOLYSEObstacle mécanique ? Origine canaliculaire ?
- 22. bilirubine conjuguéeICTEREEchographie abdominale-Dilatation voies biliaires extra/intra hépatique (VBP>8mm)- vésicule? lithiases? pancréas? dysmorphie hépatique? ADP?..DILATATIONLithiase de la VBP pancréasCPRENON DILATEEHépathopathies toxiquesHépatites viralesCirrhose IHCHépatite auto-immuneCBP CSPCarcinomeBili-IRM ou ÉchoendoscopieTDM avec injection (si Bili-IRM et échoendoscpie est inaccesible)Biopsies hépatiques
- 23. Scanner abdominale
- 24. Bili-IRM
- 25. Bili-IRM
- 26. CPRE
- 27. Les situations d’urgenceassociées à un ictère
- 28. Encéphalopathie bilirubinique• Encéphalopathie bilirubinique (ictère nucléaire): toxicité dela bilirubine non conjuguée pour le cerveau => sequellesgraves (congnitives et motrices)• Pathologie:– Hyperhémolyse (incompatibilité foeto-maternelle)– Sd de Crigler-Najjar• Ttt:– Photothérapie ou échange plasmatique urgence– Transplantation hépatique
- 29. Angiocholite• Sd de cholestase + Sd inflammatoire + une obstruction des voies biliaires.***Ictère précédé par des voies biliaires (même les voies biliaires ne sont pasdilatées).• Ttt:– AB à viser les bactéries de la flore intestinale– Correction et prévention des désordres généraux (respiratoires, circulatoires etrénaux.)– CPRE: sphinctérotomie endoscopique puis cholécystectomie• Le principal Dg différentiel: Sd inflammatoires systémiques sévères– Infections bactériennes sévères avec septicémie (leptospirose, pyélonéphriteaiguë, pneumonie, péritonite, typhoïde,…)– Sd inflammatoire de certaines maladies malignes : Lymphome– La phase initiale de l’hépatite A, hépatite herpétique où fièvre élevée
- 30. Ictère associé à une insuffisance hépatique• Cirrhose:– Facteur aggravants: Poussée de la maladie causale (exacerbation d’une hépatite virale,auto-immune ou alcoolique, maladie de Wilson), phénomène intercurrent oucomplication (cancer primitif, infection bactérienne, IR, médicament hépatotoxique, Hgiedigestive, hyperhémolyse)• Stade terminale d’un cancer du foie:– Compression de la voie biliaire– Stade très avancé de localisations multifocales avec insuffisance hépatique• Insuffisance hépatique aiguë– Transaminase > 20 N + TP < 50% + Facteur V < 50% avec encéphalopathie hépatique =>mortalité 80%– Causes:• Les atteintes toxique (paracétamol, amanite phalloïde)• Hépatites médicamenteuses immunoallergiques• Hépatite virales (A, B, C, D, E, herpès)– Ttt : transplantation hépatique
- 31. Circonstances spécifiquesM. Tanguy et al. MAPAR 2003
- 32. Hépathopathies médicamenteuses• Peu fréquente en réanimation mais à rechercher systématiquement• Ictère précurseur dans 20% d’une hépatite fulminante• Facteurs favorisants : utilisation d’inducteur du CYT P450, âge élevé, dénutrition, terrainalcoolique, traitements multiples…• -> toxicité dose dépendante via métabolites hépato-toxiques-> toxicité allergique dose indépendante• 3 types cliniques et biologiques: R= ALAT / PAL• Hépatite cholestatique : R≤ 2 évolution favorable• Hépatite cytolytique : R > 5• Hépatite mixte• diagnostic : éliminer les autres causes, chronologie…(variabilitéd’hépatotoxicité d’une molécule à l’autre)ex: amoxicilline-ac clavulanique=> hépatite aiguë à 4S• Évolution : régression de la cytolyse en 4 à 30 jours
- 34. Cholécystite Alithiasiquede réanimation
- 35. Conséquence d’un bas débit ± sévère et prolongéquelque soit la cause de l’insuffisance circulatoire Les perturbations biologiques apparaissent < 48h Les ASAT/ALAT et LDH sont ↑↑ La Bilirubine est peu ↓ et retardée (↑ transport et excrétion) Les γ GT/PAL sont habituellement normales Les facteurs de coagulation sont ↓ (IHC) Histopathologie : nécrose centrolobulaire hypoxique,les hépatocytes périphériques sont plus préservés Pronostic dépend de la restauration rapide de l’hémodynamiqueDysfonction hépatocellulaire ischémique : « le foie de choc »
- 36. Un ictère accompagne fréquemment les états septiques graves Ne dépend ni du site de l’infection ni de l’agent pathogène Détermine un ictère retardé (4-12 J après le début du sepsis)dont l’intensité est corrélée au pronostic Les ASAT et γ GT/PAL sont habituellement normales ou peu ↑ Rôle central joué par l’endotoxinémie portale sur le ralentissementde l’excrétion biliaire : La production d ’IL6-10 et de TNF-αdiminue l ’expression du transporteur responsable du flux desacides et sels biliaires et de leur excrétion canaliculaire: ↓ transport dela bilirubineCholestase induite par le sepsisMoseley et al Clin Liver Dis 1999Kullak-Ublick et al. J Hepatol 2000
- 37. Alimentation parentérale:• longtemps été créditée d’une forte toxicité hépato-biliaire• excès d’apport glucidique/altération excrétion des TG=> stéatose: peupourvoyeur d’ictère• nutrition parentérale exclusive =>cholestase intra-hépatique- Endotoxinémie portale / Inefficacité du cycle entero-hépatiquedes acides et sels biliairesKullak-Ublick et al . Clin Liver Dis 2000- ↓ du flux de bile endo-intestinale et l’absence de biledéséquilibre la flore intestinale et majore de ce faitl’endotoxinémie.- exés de boue biliaire et tension vésiculaireQuigley EM, al. Hepatobiliary complications of total parenteral nutrition.Gastroenterology 1993=> Introduction nutrition entérale
- 38. Cholestase post opératoire• bénigne:• en cas de chirurgie sus-mésocolique =>blessure accidentelle de la voie biliaire principale?ou sa compression extrinsèque?Augmentation modérée et précoce de la BC et des ASAT/ALATOrigine multi-factorielle : Intervention longue, hémorragique (transfusion+++)avec épisodes de collapsus per opératoireRôle possible de l ’hypothermie (?)
- 39. Question?
- 40. Cas clinique• Mme F., 55 ans:– Douleurs HCD apparues il y a 4 h.• brutalement et irradient dans l’épaule droite• L’examen clinique déclenche cette douleur à l’inspiration profonde, il n’y a pas de défense.• Pas de fièvre, pas d’ictère.• L’examen cardio-pulmonaire est normal.• L’ECG est normal.– ATCD:• hypercholestérolémie,• un tabagisme actif,• un surpoids.– Lorsque vous l’examinez, la douleur cède brutalement.
- 41. Quel est votre diagnostic?
- 42. Réponse• Colique hépatique– Terrain:• Femme 40 – 60• Dyslipidémie• Obésité– Clinique:• Dl HCD• Murphy +• Irradiation à l’omoplate• Durée de dl < 6 heures– Différentiel:• Pas de fièvre• Pas d’ictère• Pad de défense
- 43. Comment confirmez vous le diagnostic?Quels en sont les résultats ?
- 44. Réponse• Écho. Abdo:– Diagnostic positif:• Calcul :– Image hyperéchogène avec cône d’ombre postérieur.– Mobile avec le changement de position• Signe de Murphy échographique• Pas d’anomalie de la voie biliaire et de la vésicule biliaire
- 45. • Vous récupérez le bilan suivant :– GB 13700/mm3,– Hb 12,5 g/dl,– ASAT 64Ul/l,– ALAT 46Ul/l,– GGT 154 Ul/L,– PAL 78Ul/l,– bilirubine totale 49 μmol/l ;– bilirubine conjuguée 35 μmol/l ,– CRP = 2.A quoi pensez-vous ?
- 46. Réponse• Migration lithiasique– Pas de dilatation des voies biliaire principale– Une cholestase– Absence de fièvre• Donc pas d’angiocholite
- 47. Quel est votre diagnostic ?• 3 semaines plus tard, la patiente revient– Une Dl HCD depuis 8 h.– L’examen clinique :• signe de Muphy +,• une défense de l’HCD.• Pas d’ictère.• La température est à 38,2°.
- 48. Réponse• Cholécystite aiguë– Terrain :• Antécédent de colite hépatique• Pas de traitement réalisé– Clinique :• Dl HCD > 6 h• Fièvre• Murphy +• Défense• Pas d’ictère
- 49. Quel est votre diagnostic ?Quel est votre bilan ?• Le lendemain, avant que le traitement ne soitmis en route, la patiente présente des frissons,un ictère cutanéo- muqueux intense, desdouleurs de plus en plus fortes.• L’infirmière vous appelle car la patiente estmarbrée, confuse et dyspnéique. Cesconstantes : TA 90/56, FC 125/min, SaO2 92 %.
- 50. Réponse• Angiocholite aiguë– Sepsis sévère avec forte probabilité d’évolution vers :• Choc septique• Confirmer le diagnostic:– Echo abdomino-pelvienne urgence• Recherche de lithiase• * De dilatation des voies biliaires• Retentissement :– Gaz du sang, lactate– Bilan rénal, ionogramme– Bilan hépatique– Syndrome inflammatoire : NFS, CRP
- 51. Quel traitement mettez-vous en route ?
- 52. Réponse• En urgence• En réanimation• Traitement du choc septique– Remplissage par macromolécules– Réhydratation : SSI• Traitement étiologique :– ANTIBIOTHERAPIE PROBABILISTE (PMZ) :– * Active sur les germes digestifs, aéro-anaérobie– * Augmentin® ou C3G+Flagyl ® (IV)– Aminoside 48h (IV)– CPRE en urgence (Sphinctérotomie + extraction du calcul)– Cholécystectomie à froid
- 53. Quels sont les complications de CPRE?
- 54. Réponse• Hémorragie de la papille• Perforation duodénale• Angiocholite• Pancréatite aiguë• Complication de l’AG• Echec• Péritonite